Parapluies au-dessus des têtes, brins de muguets en boutonnière, près d’un millier de personnes ont défilé dans les rues de Clermont-Ferrand, selon les chiffres de la CGT, pour la traditionnelle manifestation du 1er mai, fête du travail. Un cortège beaucoup moins important que l’année précédente, qui avait été historique avec 14.000 manifestants recensés par la préfecture du Puy-de-Dôme.
Des revendications multiples, sur fond de guerre en Palestine…
Les manifestants se sont élancés place Delille, avant de longer la ligne de tramway jusqu’à place de Jaude. Là, au pied de la statue de Vercingétorix, les différents syndicats ont pris la parole pour égrener les nombreuses revendications : salaires, pouvoir d’achat, ou inégalités salariales. « On sait bien qu’avec un SMIC, on ne peut pas vivre décemment. Sans parler de l’inflation qui s’est greffée par-dessus, on voit bien qu’aujourd’hui, c’est dur de vivre, et parfois même de survivre pour certains », constate Serge, syndiqué à la FSU.
« De toute manière, on est en train de privatiser tous nos services et de distribuer notre argent public à des actionnaires. Le gouvernement est en train de dilapider toutes les caisses pour appauvrir les gens jusqu’au bout, et c’est toujours les mêmes qui trinquent », ajoute Anthony, de la CGT.
Mais cette année, en plus des droits sociaux, les manifestants réclament aussi la paix en Palestine. « Halte au massacre à Gaza » peut-on lire sur une banderole, au milieu de quelques drapeaux palestiniens. « Des syndicalistes sont poursuivis parce qu’ils défendent la paix en Palestine et ailleurs. Il y a une incrimination du mouvement syndical », déplore Pierre.
Une autre banderole, « Nous ne sommes par des dangers, nous sommes en danger », rappelle, elle, la situation de ces familles sans-papier et sans-abris, installées dans des tentes à la Maison du Peuple, à Clermont-Ferrand. RESF 63, l’association qui les accompagne, a pris la parole pour dénoncer l’inaction de la préfecture et de la mairie.
… et de campagne pour les élections européennes
Les élections européennes se sont également invitées dans le cortège, à un mois du scrutin. Sous un Vercingétorix portant à bout de bras un drapeau de l’Union européenne, certains syndicalistes ont revendiqué vouloir une « Europe sociale, protectrice des travailleurs » et ont dénoncé la montée de l’extrême-droite.
« Il y a des normes sociales de droit du travail qui peuvent se généraliser au niveau de l’Europe : à la fois pour que tous les travailleurs européens puissent en bénéficier, mais aussi parce que si on ne le fait pas, il y aura des injustices au sein de l’espace économique de l’Union européenne, avec un coût du travail plus élevé dans les pays qui ont donné plus de droits. Donc évidemment, c’est l’occasion de rappeler qu’on porte ces sujets-là dans notre campagne des élections européennes », explique Nicolas Bonnet, porte-parole régional des écologistes en Auvergne, arborant un pim’s à l’effigie de la tête de liste Marie Toussaint.
Les autres cortèges en Auvergne
D’autres manifestations avaient lieu en Auvergne. Elles ont réuni une centaine de personnes à Vichy (Allier) et à Issoire (Puy-de-Dôme), une cinquantaine de personnes à Thiers (Puy-de-Dôme), une trentaine à Saint-Eloy-les-Mines (Puy-de-Dôme).
A Aurillac, la préfecture du Cantal a recensé 190 manifestants dans deux cortèges distincts.
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