Une start-up de recyclage plastique va intégrer le Parc Cataroux, à Clermont-Ferrand

Après Carbios, la start-up Bobine va intégrer le Centre des matériaux durables initié par Michelin, au Parc Cataroux de Clermont-Ferrand. Pour y développer une technologie de recyclage chimique de plastiques issus de l’alimentaire ou de l’industrie.

Le Centre des matériaux durables, initié par Michelin sur son Parc Cataroux, à Clermont-Ferrand, va accueillir une deuxième entreprise à partir de cet été. Après Carbios, spécialisée dans le recyclage enzymatique des plastiques PET, c’est la start-up bobine qui arrive, annonce le manufacturier.

Bobine a développé une technologique innovante de recyclage chimique qui permet la production de plastiques recyclés au « grade alimentaire » à partir de déchets plastiques non valorisables. L’objectif de cette intégration est d’accélérer la mise sur le marché de cette technologie à base de catalyse hétérogène et induction électromagnétique qui permet la production en grande quantité d’oléfines (éthylène, propylène).

Un pilote avant un démonstrateur

À Cataroux, il s’agira de lancer en septembre prochain une machine pilote permettant de traiter cent kilos de plastiques par jour, avec l’appui de l’expertise Michelin. L’objectif suivant sera de développer un démonstrateur capable de traiter une tonne par jour à l’horizon 2025/2026.

La start-up, créée fin 2023 en Alsace après trois ans de recherche et développement menés par le CNRS de Strasbourg, est la propriété de Blackleaf et Cicat, deux autres sociétés alsaciennes, mais Bobine est désormais basée à Lyon. L’entreprise compte cinq employés. Deux d’entre eux seront affectés à Clermont, dont le technicien chargé de gérer le fonctionnement du pilote installé au Parc Cataroux.

« Unique en France »

Pour Vincent Simonneau, dirigeant de Bobine, l’arrivée au Centre de matériaux durables constitue une formidable opportunité : « Démarrer une telle machine pilote est très compliqué. L’environnement que nous propose Michelin est unique en France et nous pourrons aussi compter sur les ingénieurs du groupe pour réfléchir avec nous aux améliorations possibles. »

Quant à opérer en voisin de Carbios, autre acteur du recyclage plastique mais dans le PET, Vincent Simonneau n’y voit aucun problème car les deux sociétés sont bien distinctes. « Carbios traite le PET, soit 15 % de la production de plastique mondiale, Bobine s’attaque au polyéthylène et polypropylène, soit 40 % des plastiques produits dans le monde. Il s’agit de gisements difficiles à recycler, des plastiques souillés provenant de l’alimentaire, de l’industrie, etc. ». Un marché immense, donc, que Bobine abordera depuis Clermont-Ferrand

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Patrice Campo

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