Le 4 février 2023, Tiffany perdait la vie à 22 ans, victime d’une chute mortelle d’un manège à sensations à Clermont-Ferrand. Le dossier est toujours en instruction pour déterminer les responsabilités du drame. Un rapport d’expert a rendu ses conclusions en fin d’année dernière. Il pointe de nombreux disfonctionnements.
Comment imaginer perdre sa fille dans une fête foraine ? C’est le drame vécu par Virginie Cnudde, dont la fille Tiffany a perdu la vie après avoir chuté d’un manège à sensations à Clermont-Ferrand, en février 2023. Il y a à peine un mois, en décembre, la mère de Tiffany a rencontré la juge qui instruit l’affaire. Un rapport d’expert tente d’expliquer l’inexcusable. « Moi, je suis très en colère après le rapport, on sait que c’est quelque chose qui aurait pu être évité si chacun avait fait son travail correctement. Je ne sais pas s’ils se rendent comptent qu’au bout, il y a quand même un décès ! »
Le 4 février dernier, Tyffany, une étudiante de 22 ans, monte à bord du manège à sensations « Maxximum ». Ejectée du manège, elle fera une chute mortelle. L’employé qui l’avait attachée, non déclaré, est en fuite et l’exploitant du manège mis en examen pour homicide involontaire. « Mon client était en règle. Il a fait intervenir un contrôleur technique qui n’a absolu rien trouvé à redire sur cette attraction, absolument rien, avis favorable ! A partir de là, qu’on se pose les bonnes questions », défend Maître Patrick Roetsch, représentant de l’exploitant du manège.
Ce type de manège est soumis à un contrôle tous les ans. Dans un rapport d’expertise que nous avons pu consulter, les conclusions pointent une ceinture en très mauvais état. L’hypothèse est que le bouclage de cette ceinture ne garantit pas le verrouillage du harnais de sécurité. Vu la forte corpulence de la jeune femme, l’expert indique que la ceinture était probablement bouclée mais le harnais, non verrouillé. La victime était retenue uniquement par la ceinture. Abimée à l’endroit des coutures, elle n’aurait pas résisté et se serait déchirée. L’expertise dénonce une probable erreur humaine de l’opérateur chargé de fermer le harnais et des opérations de maintenance insuffisantes de la part du gérant de ce manège.
Mais le dossier complexe demande du temps. Le forain espère être entendu par la juge pour apporter ses arguments. L’avocat de la famille de Tiffany, Maître Jean-Hubert Portejoie, lui, voudrait que cette affaire fasse avancer la réglementation : « Les manèges sont de plus en plus potentiellement dangereux. Ils sont pourtant soumis à un contrôle annuel. Ils se déplacent régulièrement de ville en ville. La logique voudrait qu’à chaque fois qu’un manège est monté dans une ville, il y ait un contrôle diligenté par préfecture ou la mairie. » Faire évoluer la société pour éviter de nouveaux drames de ce genre, c’est ce que souhaite la famille de Tiffany.
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