L’imprimerie Reboul dans le giron d’Auraprint-X

, L’imprimerie Reboul dans le giron d’Auraprint-X

L’imprimerie stéphanoise Reboul change de mains. Dirigée par les frères Vincent et Olivier Reboul, cette PME familiale (30 salariés ; 4,2 M€ de CA en 2022), fondée en 1946 et installée depuis 2001 dans la zone d’activité de Montmartre à Saint-Etienne, vient d’être reprise par Auraprint-X.

Un troisième pôle géographique pour Auraprint-X

Basée à Yssingeaux, en Haute-Loire, l’ex-Imprimerie coopérative des Sucs, rebaptisée Auraprint-X en 2022, est née en 2016 de la reprise par 16 salariés de l’imprimerie Phil’print. Présidé par Jean-Marc Marzona et détenu par 24 associés, le groupe altiligérien comptait jusqu’alors 57 salariés, répartis sur deux sites : Yssingeaux et Montagny, près de Roanne (Loire).

Ce dernier, un bâtiment de 2 000 m² acquis en 2022, a permis à Auraprint-X de regrouper sur un seul et même site les activités de ses trois premières opérations de croissance externe : Les Arts Graphiques en 2019, l’imprimerie Pougnard en 2021 et Taraprint en 2022.

Avec cette quatrième opération de croissance externe, Auraprint-X se dote donc d’un troisième pôle géographique dans la région Auvergne-Rhône-Alpes, en couvrant désormais l’agglomération stéphanoise où Reboul occupe une place de choix depuis la disparition des imprimeries Vasti, IGPM et Loire Offset Titoulet.

Une imprimerie compétitive

Cette acquisition permet aussi à Auraprint-X de se doter d’un parc machines moderne et compétitif. En 2019, l’imprimerie Reboul avait investi 1,5 million d’euros dans l’acquisition d’une nouvelle presse offset Heidelberg CX 102-5. Un bijou de technologie, qui était venu remplacer deux presses offset vieillissantes. L’investissement avait permis à l’imprimerie Reboul d’augmenter sa charge de travail « de l’ordre de 15 à 20 % » tout en réduisant de manière drastique ce que les imprimeurs appellent la passe (feuilles d’impression qui permettent de régler la machine).

« Quand pour certains travaux vous avez une passe identique au nombre de feuilles à imprimer, c’est compliqué d’être rentable. Mais quand pour imprimer 200 bonnes feuilles, vous n’avez plus besoin que de 70 feuilles pour vous caler, vous retrouver instantanément de la compétitivité « , expliquait à l’époque Vincent Reboul, qui dans la nouvelle organisation occupera le poste de directeur commercial (son frère Olivier prend lui sa retraite).

Reboul avait aussi investi dans l’impression numérique avec l’acquisition d’une presse Heidelberg Versafire, équipée d’un cinquième groupe d’impression. Un équipement qui lui avait permis d’élargir son offre et de monter en gamme.

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