La Platine Typo Heidelberg, année 1960, toujours en très bon état de marche, sera également à la vente.
Tahiti, le 13 novembre 2024 – De jeudi à samedi, l’imprimerie Ferrand organise une vente exceptionnelle de pièces, de machines et de meubles ayant participé à son histoire et celle de la ville de Papeete. Créés en 1938, ses locaux regorgent d’objets d’époque qui, aujourd’hui, invitent collectionneurs et particuliers à se manifester.
Raineuse en bois, meubles en fer noir, platine typographique ou machine offset, voilà quelques trésors que propose à la vente l’imprimerie Ferrand. L’entreprise, créée en 1938 par Jean Charles Ferrand, possède un large panel d’objets d’époque et espère désormais leur trouver de nouveaux propriétaires : “Le bâtiment appartient à la famille Ferrand. L’imprimerie a été créée par notre arrière-grand-père”, explique Alathea Ferrand, gérante de l’imprimerie. “Aujourd’hui, nous sommes trois copropriétaires avec chacun notre activité. Nous ne sommes pas tous imprimeurs. Il nous faut donc faire de la place et c’est pour cette raison que l’on vend toutes ces affaires. Si nous ne les vendons pas, nous les enverrons à l’étranger. Nous les avons proposées à des Musées, mais c’est un processus qui prend du temps. En revanche, certaines personnes, dont des artistes, nous ont déjà contacté.”
Toutefois, si certaines machines sont d’époque, elles fonctionnent toujours. À l’exemple d’une magnifique platine typographique Heidelberg, année 1960, équipement standard avec système à grenouillère, capable d’un guidage sûr et automatique des feuilles assuré par des pinces rotatives, d’un repérage absolu grâce aux taquets de marge de haute précision et d’une réception des feuilles à contrôle pneumatique. Le mécanisme d’encrage cylindrique Heidelberg permet également l’impression, le gaufrage, le traçage, la découpe, la perforation et le numérotage production. “Pour chaque machine, nous vendons tout ce qui va avec. La personne qui la prendra aura vraiment le complet, dont le manuel de la machine”, assure Alathea Ferrand.
“Ça va être dur de se séparer de tout ça”
Du côté de sa mère, si la vente de ces objets est sans doute nécessaire, elle ne se fait pas sans un pincement au cœur : “C’est pas facile. Ça va être dur de se séparer de tout ça. L’imprimerie Ferrand a toujours eu une bonne réputation. Elle a fait du bon travail. Une quinzaine de personnes travaillait ici. Le temps a passé, certaines personnes sont parties à la retraite, d’autres sont décédées… Ces machines ont une valeur sentimentale.” Et historique. “Nous nous chargions d’imprimer les billets de banque de la Socredo et de la Banque de Tahiti à une époque, si je me souviens bien”, explique la gérante de l’imprimerie, prête à tourner la page mais pas à fermer le livre : “L’imprimerie ne ferme pas, elle évolue et continue de fonctionner pour offrir des services adaptés aux attentes de nos clients. Cette vente exceptionnelle s’inscrit dans une démarche d’évolution continue, afin de répondre toujours mieux aux besoins actuels et futurs. C’est une occasion de partager notre patrimoine avec ceux qui souhaitent en conserver un souvenir, tout en permettant à l’imprimerie de se réinventer.”
L’imprimerie Ferrand donne donc rendez-vous aux collectionneurs et aux particuliers, les 14,15 et 16 novembre, dans ses locaux (4, rue Général de Castelnau, face à Rem’s Barber à la Mission), pour cette vente exceptionnelle.
Raineuse en bois, meubles en fer noir, platine typographique ou machine offset, voilà quelques trésors que propose à la vente l’imprimerie Ferrand. L’entreprise, créée en 1938 par Jean Charles Ferrand, possède un large panel d’objets d’époque et espère désormais leur trouver de nouveaux propriétaires : “Le bâtiment appartient à la famille Ferrand. L’imprimerie a été créée par notre arrière-grand-père”, explique Alathea Ferrand, gérante de l’imprimerie. “Aujourd’hui, nous sommes trois copropriétaires avec chacun notre activité. Nous ne sommes pas tous imprimeurs. Il nous faut donc faire de la place et c’est pour cette raison que l’on vend toutes ces affaires. Si nous ne les vendons pas, nous les enverrons à l’étranger. Nous les avons proposées à des Musées, mais c’est un processus qui prend du temps. En revanche, certaines personnes, dont des artistes, nous ont déjà contacté.”
Toutefois, si certaines machines sont d’époque, elles fonctionnent toujours. À l’exemple d’une magnifique platine typographique Heidelberg, année 1960, équipement standard avec système à grenouillère, capable d’un guidage sûr et automatique des feuilles assuré par des pinces rotatives, d’un repérage absolu grâce aux taquets de marge de haute précision et d’une réception des feuilles à contrôle pneumatique. Le mécanisme d’encrage cylindrique Heidelberg permet également l’impression, le gaufrage, le traçage, la découpe, la perforation et le numérotage production. “Pour chaque machine, nous vendons tout ce qui va avec. La personne qui la prendra aura vraiment le complet, dont le manuel de la machine”, assure Alathea Ferrand.
“Ça va être dur de se séparer de tout ça”
Du côté de sa mère, si la vente de ces objets est sans doute nécessaire, elle ne se fait pas sans un pincement au cœur : “C’est pas facile. Ça va être dur de se séparer de tout ça. L’imprimerie Ferrand a toujours eu une bonne réputation. Elle a fait du bon travail. Une quinzaine de personnes travaillait ici. Le temps a passé, certaines personnes sont parties à la retraite, d’autres sont décédées… Ces machines ont une valeur sentimentale.” Et historique. “Nous nous chargions d’imprimer les billets de banque de la Socredo et de la Banque de Tahiti à une époque, si je me souviens bien”, explique la gérante de l’imprimerie, prête à tourner la page mais pas à fermer le livre : “L’imprimerie ne ferme pas, elle évolue et continue de fonctionner pour offrir des services adaptés aux attentes de nos clients. Cette vente exceptionnelle s’inscrit dans une démarche d’évolution continue, afin de répondre toujours mieux aux besoins actuels et futurs. C’est une occasion de partager notre patrimoine avec ceux qui souhaitent en conserver un souvenir, tout en permettant à l’imprimerie de se réinventer.”
L’imprimerie Ferrand donne donc rendez-vous aux collectionneurs et aux particuliers, les 14,15 et 16 novembre, dans ses locaux (4, rue Général de Castelnau, face à Rem’s Barber à la Mission), pour cette vente exceptionnelle.
Jean Charles Ferrand, professeur de lettres et fondateur de l’imprimerie.
La fonction de diazo.fr étant de collecter sur le web des articles sur le sujet de Imprimerie Clermont-Ferrand puis les diffuser en répondant au mieux aux interrogations des personnes. L’équipe diazo.fr vous soumet cet article qui parle du sujet « Imprimerie Clermont-Ferrand ». Cette chronique a été reproduite du mieux possible. Vous avez la possibilité d’écrire en utilisant les coordonnées fournies sur le site pour apporter des explications sur cet article qui traite du thème « Imprimerie Clermont-Ferrand ». En consultant régulièrement nos contenus de blog vous serez informé des futures parutions.