Jérémy Rousseau, technicien de maintenance à Ouest-France, fait tourner rond les rotatives

, Jérémy Rousseau, technicien de maintenance à Ouest-France, fait tourner rond les rotatives

C’est grâce à lui que vous lisez ces lignes. Jérémy Rousseau est technicien de maintenance depuis cinq ans au sein du pôle industriel d’ Ouest-France , à Rennes (Ille-et-Vilaine).

Avec ses collègues de la maintenance électrique et mécanique, ils se relaient jour et nuit pour assurer l’impression des centaines de milliers d’exemplaires quotidiens du journal. De la fabrication des plaques d’aluminium à l’expédition des journaux, chaque étape du processus industriel nécessite des machines et chaque machine a besoin d’être surveillée.

Chaque soir, c’est donc la même « pression du timing » pour les techniciens de maintenance. Quand il travaille de nuit, Jérémy se « doit de livrer le journal en temps et en heure ». Il l’assure : « On ne peut pas se permettre de passer une demi-heure sur une panne. »

Devant l’écran de contrôle, il faut donc être prêt à intervenir à tout moment. Un exercice éprouvant physiquement et mentalement mais très gratifiant : « Il n’y a rien de plus satisfaisant (après une panne) que de voir que la production redémarre et que la machine fonctionne bien. »

Mieux vaut prévenir que guérir

En équipe de jour, les missions sont différentes. Jérémy analyse les problèmes de la nuit passée et s’occupe du « préventif ». Parce qu’il vaut mieux prévenir que guérir, chaque appareil de la chaîne de production est régulièrement inspecté, « il faut garder un œil sur tout ».

Aujourd’hui, après avoir réglé un problème de synchronisation des machines détecté la veille, Jérémy inspecte, ordinateur à la main, de minuscules caméras qui contrôlent la colorimétrie des journaux. L’opération n’a lieu qu’une fois par an mais Jérémy maîtrise son sujet. De fait, il connaît le fonctionnement d’à peu près tous les appareils du secteur industriel.

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Apprendre tous les jours

En raison de ce grand nombre de machines, les missions changent tous les jours. C’est ce qui plaît à Jérémy, « il n’y a pas de routine dans ce métier, chaque jour est différent de la veille ».

Pour rester au point sur chaque machine il faut « apprendre tous les jours » et avoir le sens du dialogue. Jérémy insiste : tout est un travail d’équipe.

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Dans ces locaux qu’il connaît comme sa poche, certaines machines sont neuves et d’autres ont facilement plus de quarante ans. Alors forcément, les techniciens ont besoin du savoir de chacun pour trouver des solutions.

S’il reste manuel, le métier laisse une large part à l’analyse. Bricoleur depuis toujours, Jérémy aime comprendre autant que réparer et c’est pourquoi, même après cinq ans, « les journées passent toujours très vite ».

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