Après Avignon, Nîmes, Perpignan, Marseille, Alès, Montpellier, Valence et Saint-Etienne, le centre de formation IFC s’implante à Clermont-Ferrand. Depuis février dernier, le groupe avignonnais compte en effet une nouvelle école, l’ESC Wesford, qui accueille plus de 550 étudiants. Avec cette acquisition, IFC entend ainsi poursuivre son développement, tourné vers les besoins des territoires. Échange avec Mathieu et Éric Dupressoire, respectivement directeur général et président du groupe IFC.
Que représente cette nouvelle étape dans votre stratégie de développement ?
Mathieu Dupressoire : C’est une nouvelle dynamique. Depuis dix ans maintenant, le groupe grandit de manière organique. Nous restons ambitieux, avec l’envie d’évoluer en bonne intelligence et de continuer à répondre à notre mission première : mettre en lien des entreprises locales, qui ont des besoins en compétences, et des étudiants attachés à leur territoire. Il était donc logique pour nous de s’implanter dans une ville de province, afin de poursuivre notre développement.
Éric Dupressoire : Ce rachat s’inscrit dans cette croissance constante. En 10 ans, nous sommes en effet passés de 1 000 à 3 600 étudiants. Mais nous ne sommes pas non plus obligés d’acheter pour continuer à grandir : il s’agit avant tout d’un mariage de convictions avec des entreprises qui nous ressemblent. Donc nous avons pris le temps de regarder si ce projet était possible, comment l’articuler et de savoir ce que l’on pouvait s’apporter mutuellement. Nous restons très humbles dans nos approches, sans imposer un modèle prédéfini.
Les cours et formation sous l’égide IFC débuteront dès la rentrée prochaine, en septembre, dans ce nouveau centre. Comment ont-ils été pensés pour répondre aux besoins du bassin clermontois ?
M.D. : L’idée est d’apporter des solutions de formation sur le territoire. Une partie d’entre elles sont déjà proposées par l’école depuis sa création, il y a une douzaine d’années. Grâce à la force du groupe IFC, nous allons compléter cette offre existante avec notre catalogue de nouvelles formations que l’on va pouvoir implanter progressivement. Les filières communication, ressources humaines et commerce international en feront partie. Le bassin clermontois abrite de nombreuses sociétés qui travaillent à l’export et, aujourd’hui, il y a très peu d’offres ouvertes à l’international. Or, il s’agit d’une filière que nous maîtrisons à Avignon et Marseille. Dès septembre, nous allons donc combler ce déséquilibre.
E. D. : Nous sommes capables, avec d’autres, d’amener une offre de formation qui permet aux jeunes qui le souhaitent de rester dans leur région et aux entreprises qui le souhaitent de pouvoir embaucher des jeunes de la région. Il faut arrêter de penser que le salut économique du pays est issu uniquement des grandes villes et des grosses entreprises. Dans la période actuelle, où le coût de la vie ne cesse d’augmenter, que ce soit au niveau de l’immobilier ou de la mobilité, quand un jeune peut étudier à côté de chez lui, je pense que c’est une bonne chose pour tout le monde.
Est-ce une fierté pour vous, en tant qu’Avignonnais, d’implanter votre marque dans un autre territoire ?
E. D. : Par nature, nous évitons au maximum de parler de nous, mais il est vrai que c’est une grande fierté d’appartenir à un groupe de cette taille. Parallèlement, nous générons de l’activité à énormément de personnes mobilisées dans les différents bassins, notamment en ce qui concerne le corps enseignant. Nous comptons en effet parmi les rares écoles où les professeurs sont, en grande majorité, salariés. Par conséquence, nous faisons travailler le territoire et participons à la synergie locale.
M. D. : L’expérience acquise depuis plus de 30 ans par le groupe à Avignon nous permet d’être aujourd’hui suffisamment solides pour aller développer notre activité sur d’autres régions. Notre modèle fonctionne dans plusieurs villes.
La réussite de l’IFC découle-t-elle alors de son modèle ?
E.D. : On peut l’imaginer, dans le sens où l’on a réussi là où d’autres ont échoué. Il n’est donc pas prétentieux d’affirmer que notre organisation et notre modèle sont différents de ceux empruntés par nos confrères. Je ne dis pas qu’il est meilleur, mais il est efficace et on le maitrise ! Mais, encore une fois, on ne fait jamais rien seuls. Il y a cinq ans, j’ai décidé de m’entourer d’une équipe pluridisciplinaire et de structurer le groupe avec une vraie direction générale, dotée de toutes les fonctions support basées à Avignon. Mathieu m’a donc rejoint dans l’aventure et occupe aujourd’hui le poste de directeur général. Tout a été pensé dans une démarche très structurée autour de la qualité, des procédures, des méthodes… et où chacune de nos écoles est autonome, avec des équipes locales basées sur place pour gagner en efficacité.
Après cette acquisition, avez-vous d’autres projets en tête ?
M.D. : L’objectif à court terme est de continuer à grandir intelligemment avec le périmètre dont on dispose, et à bien intégrer cette nouvelle école. C’est clairement un gros enjeu ! Pour la suite, nous restons ambitieux et attentifs aux opportunités qui pourront se présenter dans l’avenir.
E.D. : Notre priorité demeure la formation des jeunes, donc l’objectif est aussi de continuer ce que l’on fait depuis 33 ans : atteindre 85 % de réussite pour nos étudiants et sécuriser leur employabilité sur les bassins d’activité. Aujourd’hui, difficile d’obtenir un tel résultat (950 étudiants rien qu’à Avignon, ndlr) sans être capables de les former comme il se doit.
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