Des élus de tous bords apportent leur soutien à la candidature Clermont-Ferrand/Massif central à la capitale européenne de la culture 2028

C’est un exercice indispensable au moment d’entrer dans la dernière ligne droite. C’est l’heure d’afficher l’unité ; de la grande photo avec de l’optimisme qui déborde du cadre. C’est assumé. Et cela a donc eu lieu, vendredi 17 novembre, au siège clermontois de l’hôtel de Région. Un immense parterre d’élus et de « forces vives » des treize départements engagés dans la candidature de Clermont-Ferrand/Massif central capitale européenne de la culture 2028, a assisté à la très officielle cérémonie de soutien au projet.

Le vent est bon

Un passage hautement symbolique mais qui en dit malgré tout assez long sur le dynamisme d’une quête qui doit aboutir le 13 décembre prochain. L’équipe qui candidate a toujours fait preuve autant d’ambition que d’humilité. Mais dans la rumeur de cette foule, arrive à se faire entendre une petite musique équivoque, portant le message que l’on ne s’affiche pas de la sorte si l’on n’est pas persuadé que le vent est bon… Laurent Wauquiez a donc réuni ce monde et, à la tribune, donné la parole à Olivier Bianchi, maire de Clermont-Ferrand à l’origine du projet, Lionel Chauvin, président du Département du Puy-de-Dôme et Florent Menegaux, président du groupe Michelin. Et cela avant que le président de la Région n’offre des mots qui pèsent lourd et très favorablement dans la balance pour la candidature de Clermont et du vaste territoire qui l’entoure : « On est tous ensemble, c’est extrêmement important. On est tous ensemble avec des sensibilités politiques différentes qu’on a tous mises de côté, en disant qu’on porte un projet commun sur lequel Olivier Bianchi a été moteur et qui a su fédérer. On est tous ensemble, maires de petites communes comme présidents de métropole, avec l’état d’esprit qu’on sait, sur notre territoire de l’Auvergne et du Massif central, unir les forces du public et du privé. Avec ce projet, il n’y a pas les élus d’un côté et les associations d’un autre, les acteurs culturels ici et les entreprises là. On a reconstruit une unité et même une fierté qui sommeille en nous et qui ne demande qu’à se réveiller. »

Une candidature jugée « fascinante » par l’Europe… Et après ?

Une question de fierté

Derrière ce signe d’unité très fort, Laurent Wauquiez voit une deuxième dimension. Fixant Olivier Bianchi, il affirme que « logiquement, tu pouvais porter la candidature uniquement sur Clermont. Et honnêtement, l’implication de la Région n’aurait pas été la même. Ce qui est très fort, c’est que cette candidature rayonne. Elle réconcilie des territoires urbains et ruraux. C’est, pour moi, ce qui donne tout son sens et sa pertinence au projet ».

Le troisième aspect essentiel pour Laurent Wauquiez se situe donc au niveau de la fierté : « On a tendance, nous qui sommes auvergnats et du Massif central, à sous-estimer nos forces. On doit pourtant avoir cette fierté qui est celle d’avoir un des plus grands industriels français, qui a d’ailleurs fait le choix de ne pas avoir son siège à la Défense. Nous devons de la même manière être fiers de notre culture… Nous allons montrer que la culture n’est jamais aussi belle que quand elle est audacieuse, quand elle rassemble des territoires différents et quand elle est portée avec fierté. »

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, Des élus de tous bords apportent leur soutien à la candidature Clermont-Ferrand/Massif central à la capitale européenne de la culture 2028Florent Menegaux, président de Michelin, Laurent Wauquiez, président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, Olivier Bianchi, maire de Clermont-Ferrand, Lionel Chauvin, président du Département du Puy-de-Dôme ont pris la parole.

ILS ONT DIT.
Florent Menegaux. Selon le président de Michelin, la candidature de Clermont-Ferrand/Massif central est « une chance, pour nous comme pour l’ensemble du territoire. C’est l’opportunité d’un dialogue entre l’industrie et la culture, elle permet aussi de valoriser tout l’héritage ouvrier de notre ville et région. Enfin, cette candidature est une source de fierté pour Michelin et tout l’écosystème dans lequel notre entreprise s’inscrit. Vous avez tout notre soutien ».

Olivier Bianchi. « Le soutien de tout le Massif central est vital. 600 collectivités locales sont engagées. Ce que j’ai voulu mettre au cœur de cette candidature – au départ c’est une ville qui doit candidater, mais la ville choisit son terrain de jeu – c’est ce rapport de l’urbain au rural qui n’est pas un rapport de centralité et de domination mais de réciprocité, dialogue et solidarité. Tout cela se retrouve dans notre candidature, tout cela est la traduction culturelle d’une stratégie politique que nous avons tous en partage », a notamment déclaré le maire de Clermont et président de Clermont Métropole.

Lionel Chauvin. Pour le président du Département du Puy-de-Dôme, « tout le travail qui a été réalisé ruisselle déjà au niveau national […]. Cette candidature est une grande fierté. Nous sommes à vos côtés. Nous devons travailler ensemble, main dans la main. C’est une fierté de faire montre de notre union dès lors qu’il y a des projets majeurs ».

Pierre-Olivier Febvret
Julien Dodon

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