Le déménagement de l’imprimerie de la Banque de France de Chamalières à Vic-le-Comte, en 2026, reste conditionné à un accord sur un plan de compétitivité que souhaite la direction.
Laquelle avait brandi la menace d’abandonner le projet, le 9 juin, faute d’un tel accord et en raison notamment de la non-adhésion des imprimeurs.
Un échange « positif » selon la direction
La première réunion avec l’ensemble des syndicats de l’entreprise et la direction a eu lieu ce mercredi 28 juin, comme prévu. Un échange qualifié de « positif » par le directeur général des moyens de paiement de la Banque de France, Erick Lacourrège. Et par les représentants syndicaux décidés à avancer pour que le déménagement, prévu dans le cadre du projet baptisé Refondation, ait bien lieu et pour « assurer la pérennité de l’emploi de l’ensemble des salariés ». C’est la position exprimée par la CFTC, engagée « pleinement dans cette concertation ».
La CGT, elle, qui soutient la résistance des imprimeurs (lesquels observent une grève d’une heure en fin de service depuis janvier), attend des propositions concrètes pour les présenter aux intéressés et se positionner.
Principal objet du désaccord en cours : le passage de quatre à trois imprimeurs par machine, mesure accompagnée d’une automatisation du chargement du papier. Problème, la machine en question n’est pas encore au point. L’engagement de ne pas passer à trois imprimeurs faute d’une telle machine reste une demande syndicale forte. Sans laquelle un accord semble difficile à obtenir.
Vers un compromis??
La réunion de la « dernière chance » doit se tenir le 13 juillet, avant que le conseil général de la Banque de France, organe décisionnaire, ne statue définitivement sur l’abandon ou la poursuite du projet. « Il y aura d’autres entrevues d’ici là », annonce Erick Lacourrège.
Si la CGT reste en retrait, les autres parties semblent partager la volonté de trouver un compromis. Avec au moins une idée commune : éviter le gâchis de l’abandon de Refondation, projet qui coûtera certes 250 millions d’euros au contribuable, mais pour lequel près de 30 millions ont déjà été engagés.
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Le déménagement de l’imprimerie de la Banque de France de Chamalières toujours sur le gril
Patrice Campo
Twitter @patricelmt
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