A Clermont-Ferrand, restaurateurs recherchent cuisiniers désespérément

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Des secteurs en tension manquent de main d’œuvre. Parmi les secteurs les plus impactés : l’hôtellerie-restauration. Dans le Puy-de-Dôme, plusieurs restaurants cherchent un cuisinier désespérément.

Pour continuer à servir ses clients, Sébastien Olivier, gérant d’un bar restaurant de Clermont-Ferrand, n’a pas eu d’autre choix : faute de personnel, c’est désormais à lui de passer en cuisine : « Je vais moins vite et je le fais moins bien mais pour l’instant ça fonctionne comme ça. J’apprends et je m’améliore. »

En août dernier, sa cheffe quitte l’établissement et depuis, impossible pour Sébastien Olivier de trouver un remplaçant malgré des horaires attractifs, du moins sur le papier : un contrat de 35 heures du lundi au vendredi : « Je n’ai pas vu beaucoup de personnes mais ils me parlent de la qualité de vie, d’être chez soi le soir… Je leur dis qu’il n’y a pas de soir, ou très peu, mais certains ne veulent pas non plus travailler le mercredi pour garder leurs enfants ou le vendredi pour partir en week-end… ça devient compliqué. »

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Des secteurs en tensions manquent de main d’œuvre. Parmi les secteurs les plus impactés : l’hôtellerie-restauration. Dans le Puy-de-Dôme, plusieurs restaurants cherchent un cuisinier désespérément. ©France Televisions

Des journées à rallonge que connaît bien Jérémy Daurat, gérant de restaurants-traiteur. La viande n’est même pas sortie du feu, qu’il doit déjà retirer son tablier pour remettre une commande à l’une de ses clientes. Ce restaurateur auvergnat occupe 3 postes en même temps. Après 6 mois de recherche, il vient tout juste de trouver un cuisinier, mais plusieurs serveurs et un pâtissier manquent encore à l’appel.

Pour les attirer, il a augmenté certains salaires de 400 euros net par mois, mais rien n’y fait. Il doit fermer l’un de ses 3 établissements un jour par semaine. « Je pense qu’il y a eu beaucoup d’abus, avant, dans ce métier, et des heures en pagaille. Moi, je l’ai vécu quand j’ai fait mon apprentissage et je pense qu’on paye ces abus d’avant. En attendant, on se retrousse les manches et on y va. » De nombreux établissements se retrouvent dans la même situation. Sur le site de Pôle Emploi, on trouve 18 000 offres pour des contrats de cuisinier, dont près de 3 000 en Auvergne-Rhône-Alpes.

-Propos recueillis par Camille Da Silva pour France 3 Auvergne

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