Ce projet industriel de 220 millions d’euros d’investissement vise à répondre à plusieurs défis : « pérenniser l’activité régalienne de production fiduciaire de la France », alors que des pays européens y ont renoncé récemment, se doter d’un « outil industriel conforme aux objectifs et aux nécessités climatiques et énergétiques » et enfin « améliorer les conditions de travail et la compétitivité de la production fiduciaire dans un contexte de concurrences publique et privée de plus en plus aigües », précise la Banque de France.

Réduction de l’empreinte environnementale et des effectifs

Le transfert des imprimeries depuis le site historique de Chamalières, près de Clermont-Ferrand, vers le site de la papeterie de Vic-le-Comte, à quelques kilomètres de là, permettra l’optimisation de l’activité industrielle, grâce à l’acquisition de nouveaux équipements. La Banque de France espère aussi une amélioration de l’efficacité économique de l’imprimerie, « sous condition que l’investissement soit accompagné de plans de compétitivité ». A ce titre, le nombre de salariés devrait passer de 560 à 490 salariés, sans plan social.

Enfin, ce transfert devrait permettre une réduction de l’empreinte environnementale, avec notamment une réduction des émissions de gaz à effet de serre de 50%. Le transfert des activités d’impression fiduciaire sur le nouveau site est prévu en 2026. « La France disposera alors du pôle de production publique de billets le plus moderne, efficace et écologique d’Europe », conclut la Banque de France.